Fondé en 1921 par l’abbé Guillaume, l’Espérance est à l’origine un patronage paroissial qui rassemble plusieurs disciplines sportives et culturelles : gymnastique, athlétisme, fanfare, cinéma, football…

Les adeptes du ballon se retrouvent le dimanche après-midi sur la prairie située dans la rue du Fort-Bloqué. Ils ne sont pas licenciés, ils jouent pour le plaisir et avec les moyens du bord. La seconde guerre mondiale semble mettre fin aux activités du patronage. Puis en 1945, un jeune vicaire au béret basque, l’abbé Joseph Morio, décide de reconstituer le patronage. Il récupère ce qu’il ce qu’il peut récupérer après l’occupation des troupes allemandes, motive les jeunes plœmeurois et relance avec succès la musique et le football.

En 1989, la section Musique disparaît et le football devient l’unique incarnation de l’Espérance de Plœmeur.

Pour les supporters locaux, L’Espérance était plus qu’un club de football. Avec ses racines profondément ancrées dans la communauté locale, l’Espérance était un des piliers de la vie sociale et culturelle de la ville, et ce pendant plus de huit décennies. Des générations de joueurs, d’entraîneurs et de supporters ont vibré au rythme des matchs et des fêtes, créant ainsi un ciment social au sein du club qui a impacté la commune.

Cependant, malgré sa riche histoire et son héritage, l’Espérance annonce sa dissolution en 2007. L’association fusionne avec l’Amicale laïque de Plœmeur (ALP) et donne naissance au FC Plœmeur, mettant ainsi fin à une belle aventure du football local.

Bien que le club n’existe plus officiellement, l’esprit de l’Espérance de Plœmeur continue de vivre dans le cœur des plœmeurois et des plœmeuroises qui ont eu la chance d’en faire partie.